Cabillaud

Gadus morhua, G. macrocephalus

    • Label MSC
      Sauvage
    • Europe
      Aquaculture - Cages à filets en mer
    • Océan Pacifique Nord Ouest FAO 61 (mer de Béring), Nord Est FAO 67 (mer de Béring)
      Chalut à panneaux démersaux
    • Océan Atlantique Nord Ouest FAO 21 (Canada)
      Canne, Lignes
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Mer de Norvège, mer de Barents, mer Baltique Est)
      Palangre de fond ou calée, Chalut à panneaux démersaux, Filet maillant de fond ou calé
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27
      Filet maillant de fond ou calé, Chalut à panneaux démersaux, Senne danoise, Palangre de fond ou calée, Chalut à perche, Chalut pélagique à panneaux
    • Océan Atlantique Nord Ouest FAO 21
      Filet maillant de fond ou calé, Palangre de fond ou calée, Chalut à panneaux démersaux
    • Océan Pacifique FAO 61, 67
      Filet maillant de fond ou calé, Chalut à panneaux démersaux, Senne danoise, Palangre de fond ou calée

    Biologie

    Le cabillaud ou morue de l’Atlantique (Gadus morhua) se rencontre dans divers habitats marins de l’hémisphère nord et peut évoluer dans les eaux côtières peu profondes aussi bien qu’en pleine mer, jusqu’à 600 m de profondeur. Le cabillaud atteint sa maturité lorsqu’il mesure 60 cm et pèse 1,5 kg, mais il peut atteindre 2m de longueur, 100 kg et vivre jusqu’à l’âge de 25 ans. Les adultes sont omnivores, ils consomment des invertébrés ainsi que d’autres poissons. Les principaux stocks de morue de l’Atlantique se trouvent dans le nord de la mer Baltique, en mer du Nord et autour de l’Islande. La morue du Pacifique (Gadus macrocephalus) est un poisson qui séjourne dans le nord de l’océan Pacifique, à proximité du fond. Cette espèce peut atteindre 1 mètre pour un poids maximum de 22 kg, et une longévité de 25 ans.

    Pêche

    La plupart des cabillauds sont pêchés à l’aide de chaluts (pélagiques) ou de chaluts à perche. L’utilisation de chaluts de fond et de chaluts à perche entraîne un nombre élevé de prises accidentelles, souvent des espèces qui sont déjà menacées par la surpêche. Le chalutage de fond et à perche a également un impact négatif sur les fonds marins. Les filets sont en effet traînés sur le fond, détruisant les habitats benthiques et les organismes qui y vivent comme les poissons juvéniles et des espèces menacées. Par cet impact sur les fonds marins et différentes populations animales, tout l’écosystème est affecté, ce qui entraîne des conséquences à long terme. Les filets maillants, les palangres et les chaluts pélagiques ont moins d’impact sur l’écosystème car ils ne détruisent pas les communautés du fond. Des requins et des raies protégées, ainsi que des dauphins et des tortues de mer comptent cependant parmi les prises accessoires.

    Gestion

    Les pêcheries de cabillaud sont soumises à une taille de capture minimale européenne, qui varie selon les zones de pêche. Des plans de gestion du cabillaud ont aussi été instaurés. Ils ont modifié le comportement des pêcheurs et introduit des techniques de pêche plus sélectives, qui réduisent les prises accidentelles et les rejets de cabillauds sous-dimensionnés qui les accompagnent. Le rejet de cabillaud est interdit par la loi dans l’Union Européenne. En 2019, la population de la mer Baltique a été fermée et seule une certaine quantité de prises accidentelles a été autorisée. En 2021, cette décision a été prolongée et la quantité autorisée de prises accidentelles a été réduite pour permettre au stock de la mer Baltique de se reconstituer.

    Aquaculture

    L’aquaculture en cages flottantes a un lourd impact écologique. Afin de réduire le risque élevé de maladies et de parasites, des aliments, produits chimiques et antibiotiques sont ajoutés dans l’eau sur le lieu d’aquaculture. Ces substances modifient les interactions de la chaîne alimentaire et impactent les populations sauvages. Les eaux usées provenant des cages flottantes présentent une concentration élevée en nutriments (ce qui conduit à l’eutrophisation du milieu) et provoquent la dispersion de maladies et de parasites. Les évasions peuvent conduire à des croisements entre des saumons d’élevage et leurs congénères sauvages.

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