Turbot

Scophthalmus maximus

    • Europe (Royaume-Uni, France, Espagne, Norvège)
      Aquaculture - Bassins
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Mer du Nord)
      Filet maillant de fond ou calé
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27; Méditerranée et Mer Noire FAO 37 (Mer Noire)
      Chalut à panneaux démersaux, Chalut à perche, Filet maillant de fond ou calé

    Biologie

    Le turbot est un poisson plat que l’on rencontre jusqu’à 100 mètres de profondeur sur des fonds marins sableux ou vaseux. Il peut atteindre 1 m de longueur et un poids de 25 kg. Le turbot commence à se reproduire à l’âge de 3 à 5 ans. En mer du Nord, il atteint cependant la maturité à l’âge de 2 à 3 ans. Le turbot mesure alors entre 47 et 54 cm dans le Golfe de Gascogne, entre 35 cm (mâle) et 42 cm (femelle) dans la Manche et la Mer du Nord. Les individus juvéniles vivent le long des côtes, les spécimens plus âgés évoluent en pleine mer. Le turbot se nourrit d’autres poissons des fonds marins, mais il peut également consommer des crustacés et des coquillages d’assez grande taille.

    Pêche

    Le turbot est capturé à l’aide de chaluts et chaluts à perche, ou de filets maillants ancrés. Ces techniques entraînent un taux élevé de prises accidentelles et, dans certaines régions, un taux élevé de rejets. Des communautés sensibles sont endommagées par le chalutage de fond. Dans la mer Celtique, les prises accidentelles potentielles de requins et de raies (souvent menacées) constituent un problème. Les filets maillants n’endommagent pas les communautés des fonds. Des requins et des raies protégées, ainsi que des dauphins et des tortues de mer, sont cependant capturées.

    Aquaculture

    Le turbot n’est pas élevé en mer mais sur la terre ferme, dans des cuves avec courant d’eau. Les jeunes poissons utilisés pour l’élevage proviennent de couveuses, si bien que les populations sauvages ne sont pas affectées par cette activité. Les eaux usées peuvent polluer l’environnement, mais il n’y a aucun risque de salinisation et les effets sur les habitats environnants sont minimes. Cependant, l’alimentation est problématique. Pour produire 1 kg de turbot d’élevage, il faut environ 3 kg de poisson. À terme, cela risque de peser sur les populations sauvages.

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